Quelle prétention ce "à moi" !
En plus des autochtones, la Suisse appartient à quiconque se sent appelé à y vivre ; même en s'en éloignant, elle reste dans
son cœur. C'est du domaine de l'impalpable.
Il est évident que les liens tissés par Gilbert Bécaud avec le Valais, Charles Aznavour avec
le canton de Vaud et Marie Laforêt avec celui de Genève, étaient bien différents des miens avec ces cantons. L'appropriation d'un lieu se fait
selon sa sensibilité et les aventures auxquelles on prend part.
Le pays de la montagne
Nul doute, les fées se sont penchées sur mon berceau pour m’offrir un pays natal, la France et plus tard, un pays de
cœur, la Suisse.
Mais, comme dans les plus beaux contes, une fée de fort méchante humeur devait rôder alentour car mes
amours furent mouvementées.
J’aurais pourtant souhaité vivre jusqu'à la fin de mes jours aux côtés du séduisant jeune
cuisinier rencontré dans l'hôtel où j'ai fait mes premières armes en tant que serveuse, habillée en bretonne avec la coiffe de Quimper.
Il émigra en Suisse à Neuchâtel où il travailla au restaurant "Beau Rivage" tandis que je m'envolai au pair en Angleterre à Leicester d'où je revins travailler à
Rouen six mois plus tard, le mal d'amour m'ayant fait écourter mon séjour.
Il était angevin et, pour ses beaux yeux, j’ai quitté mon premier employeur après six mois de bons et loyaux services pour le rejoindre sur les rives
du lac de Neuchâtel, en vue de notre mariage à l'automne 1965. J'avais fait mes adieux à mes collègues et reçu leurs cadeaux de mariage !
A mon arrivée à Neuchâtel, il m'annonçait qu'il ne pouvait ou ne voulait plus m'épouser.
Choix cornélien !
Que faire ? Rester sur place ? Ce n'était pas envisageable vu le code moral de nos familles - pas de concubinage à l'époque. Nos parents étaient au courant
de notre idylle mais ne connaissaient pas l'élu-e. Dans le but de me présenter aux siens, nous sommes partis pour Angers à bord de sa 2CV, traversant le département
du Doubs avec quelques difficultés dues à l'abondance de récentes chutes de neige. La rencontre fut un flop sans que j'en aie conscience. L'écueil vint de
future belle-maman !
Nous avons quand même poussé jusqu'à Lorient où, lui, fit bonne impression, repartant sans moi, ce qui n'était pas pour me plaire.
Mais, avais-je le choix après avoir quitté délibérément mon travail ? Me voyant sombrer dans une profonde mélancolie, mes parents se sentaient démunis pour me sortir de
ma léthargie amoureuse.
C'est alors qu'il m'écrivit que notre mariage était repoussé au printemps. Je fis ma demande de le rejoindre à mon père qui comprit.
Il me fallut encore convaincre ma mère qui craignait de me voir partir à l'étranger. J'eus enfin gain de cause. Munie de l'autorisation paternelle de sortie du
territoire en bonne et due forme - la majorité étant en 1966 de 21 ans en France -, je suis partie allègrement rejoindre l'élu de mon cœur mais aussi,
sans le savoir, m'installer dans le pays qui deviendrait le mien.
Tout bien pesé (?!), quelques semaines plus tard, il revenait une seconde fois sur ses promesses. La rupture s'ensuivit. Mes amours seraient désormais
suisses.
Retour en France
Trois ans après mon arrivée à Neuchâtel, le charme étant rompu, je rentrai en France, non sans regrets. Optimiste de nature, je ne doutais pas de trouver
rapidement un travail à Paris. Une chambre de bonne m'attendait dans un immeuble cossu au sixième étage derrière la butte Montmartre contre de menus
travaux ménagers chez sa propriétaire. Mes soeurs vivaient non loin, ce qui adoucit ma solitude.
Mon rêve d'hôtesse de l'air allait se réaliser, pensai-je. Je me présentai au concours d'entrée à Air France... mais un Genevois rencontré avant de quitter la
Suisse, resté en relation épistolaire, me proposa le mariage. Il était parti en Asie, sac au dos avec un ami, le graal portant alors le nom de Kathmandou. Une fois
mariés, nous ferions route vers les antipodes. Telle était la promesse. J'ai accepté, renonçant à mon rêve d'une carrière dans les airs qui m'aurait offert,
nul doute, des voyages d'exception.
Mariage à Genève
Mon premier mari m'a offert sa nationalité alors que nous unissions nos destins à la mairie de Genève. J'ai considéré cette obtention
non sollicitée comme un honneur.
Ayant rempli les formalités auprès de l'ambassade d'Australie à Berne, nous avons obtenu un visa pour y travailler. Mariés en mai 1969,
sac au dos en septembre, nous fîmes de l'auto-stop au départ de Martigny sur la route du Grand-St-Bernard, par une belle matinée
d'automne comme je les aime : air froid et sec, ciel limpide. D'ailleurs, certains jours d'automne, la nostalgie me prend et le désir
d'un ailleurs m'habite.
Le voyage aux antipodes
Au programme, la traversée de nombreux pays par tout moyen en route vers l’Asie avant de toucher au but. Arrivant de Singapour, nous
avons atterri dans le Territoire du Nord. De Darwin à Melbourne, via Alice Springs et Adélaïde, nous avons travaillé tour à tour comme
serveurs dans un restaurant puis cueilleurs d'oranges. Enfin, nous avons fait les vendanges pendant cinq semaines sur un vaste
domaine, à la terre rouge et fine comme du sable, ne produisant du raisin que pour le faire sécher. Nous avons donc bu du thé !
Puis nous avons exercé notre métier à l'aéroport de Tullamarine à Melbourne : lui, transitaire et moi, secrétaire.
Souhaitant symboliquement faire le tour du monde, dix-huit mois après avoir quitté Martigny, nous sommes rentrés en voguant sur les
océans à bord de l’Ellenis, paquebot battant pavillon grec. Le voyage dura cinq semaines avec des escales à Wellington, Papeete, la
traversée du canal de Panama, puis New York pour arriver enfin à Southampton. Ce voyage serait celui de ma vie même si j'en ai fait
d'autres plus tard. Nous atteignîmes le Havre par une ligne régulière.
De retour en Suisse, nous avons vécu à Vevey /VD puis nous sommes montés vivre à Ravoire /VS à 1100 m d’altitude où le
glas de notre aventure en couple sonna. Vivre à la montagne était mon idéal mais…
Aventure sentimentale au dénouement dramatique
… vint un amant valaisan que je qualifiai bien souvent de merveilleux. Ce fut la passion et nous conçûmes un enfant mais, en parallèle,
un irrésistible défi amoureux se présenta à l'homme ! La situation devint embarrassante alors que je vivais en Valais à
ses côtés. Eprise moi-même de liberté, je fis rapidement mes cartons.
C'est alors que, pris de compassion, des anges me transportèrent dans un chalet sur les hauteurs du toujours paisible village des
Avants /VD.
Solide mais toutefois bien éteinte, c'est à Rouen auprès de ma famille que je suis allée donner vie à ce petit être que je portais.
Il s'en est allé, épuisé par la descente sur terre. Son cœur ne lui a permis ni de rencontrer mon regard ni d’en jeter un sur le monde,
me laissant seule, emplie d'un chagrin insonsable doublé d’une profonde désillusion sur le sens de la vie et la confiance à accorder aux hommes.
Second mariage en terre helvétique
Suivit enfin la pérennité avec mon second mari originaire de Chavornay /VD, né à Lausanne, d'une mère pasteure - et ceci a son
importance pour la différence de culture - et d'un père architecte, rencontré à l’Amicale des Bretons de Genève. La toute première fois
que je le rencontrai lors d’un Fest-Noz - fête de nuit en breton - à Onex /GE, il jouait de la cornemuse et je me suis parfois demandé
si j'avais eu un coup de foudre pour la cornemuse ou pour le sonneur… mais de notre union naquirent quatre enfants. Le doute n’est donc
plus permis !
Photo prise par notre nièce à Argenteuil, en avril 1978, au lendemain de son mariage que nous avions manqué. Nous défilions le jour dit
avec notre amicale dans les rues de Genève pour récolter quelqu'argent en vue d'aider les sinistrés de l'Amoco Cadiz qui avait
mazouté les côtes bretonnes.
Nos trois aînés vivent en Suisse avec notre petite descendance alors que notre dernier-né, attiré
par la marine, a vécu une dizaine d'années dans un port de la mer Baltique où a retenti parfois le son de la cornemuse dont il est le digne héritier.
En 2022, nostalgique de la famille et du pays de Vaud, il est venu s'installer dans un port suisse, attiré par une nouvelle formation. En 2020,
notre fille cadette qui vivait à Genève a migré en région frontalière.
Dire que mes liens avec la Suisse sont bel et bien de l’ordre de l’amour, humain mais aussi du pays, n'est pas surfait !
Mes origines
Née en 1945 à Brest, préfecture maritime du Finistère, j’ai montré tôt le goût de l’aventure et la soif de voyages. Habituée à de
fréquents changements de maisons, d’écoles et d’horizons en raison des mutations d'un père militaire, ma vie m'a semblé pouvoir changer
de cap à tout moment. Lors du passage de bateaux au port de Lorient, des marins dont nous ne comprenions pas la langue étaient reçus
chez nous ; cela m'a donné le goût d'inviter de parfaits inconnus à notre foyer... avec quelques surprises parfois !
Audace, intrépidité, espièglerie et témérité ont été mes attributs de jeunesse et il en est bien resté quelque chose à l’âge adulte. Peu faite pour
obéir à la hiérarchie, j'ai souvent osé prendre la voie du changement à mes risques et périls. Mon métier m'a toujours permis de gagner
ma vie ; je serais bien incapable de faire la liste des postes occupés en intérim, pratique laissant sa liberté tant à l'employeur qu'à
l'employée.
Née dans le nez de l’Europe, c’est le nez au vent que j’ai parcouru les lignes sinueuses de ma destinée, avec pour seule ambition le
bonheur de vivre, telle une samare virevoltant dans l'air avant de choir sur le sol mais pour de plus fréquents et longs voyages.
Neuchâtel m'a "adoptée" et réciproquement
Mon lien avec la Suisse a pris racine à Neuchâtel. Mon premier employeur, fribourgeois, était l'agent général d'une compagnie
d’assurances ayant son siège à Genève. Il est allé tout exprès à Berne déposer ma demande de permis de travail. Le 1er février 1966,
moins d'un mois après mon arrivée, je commençais mon parcours professionnel en Suisse en toute légalité.
Je me suis intégrée en adhérant à la Société suisse des employés de commerce (SSEC). La section des jeunes de Neuchâtel organisait des
balades dans la nature. Dormir au Chasseral pour voir le lever du soleil reste un beau souvenir. Je me suis familiarisée avec la torrée
et la fondue partagée fraternellement, chacun trempant son pain au même caquelon. A La Chaux-de-Fonds, j'assistai à un match de hockey.
Non initiée, je fis rire mes amis en m'étonnant de voir plusieurs pucks poussés à toute vitesse. Je fus rassurée d'apprendre que seul un
puck resterait sur l'aire de jeu après l'échauffement. Belle ambiance dans les gradins où le schnaps circulait pour nous réchauffer.
Neuchâtel étant bâtie sur un coteau, les soirs d'orage voyaient les gens à leurs fenêtres admirer le spectacle, ce qui faisait mon
étonnement. Là d'où je viens, nous avons tendance à nous replier à l'intérieur par un tel temps. Et puis le lac baignant la ville et
les Alpes en toile de fond restent des images enchanteresses.
Vers l'âge de 12 ans, j'avais découvert la montagne en colonie de vacances. Deux mois en Savoie durant l'été m'avaient sans doute fait
sceller un pacte avec elle au niveau de l'âme. Entendons-nous bien, je ne suis ni une alpiniste ni une skieuse mais une randonneuse et
cueilleuse de fleurs sauvages ; trolls jaunes aux longues tiges et gentianes bleues au raz du sol m'avaient émerveillée, les rencontrant
alors pour la première fois.
Grâce à mon patron paternaliste, j’ai retrouvé la montagne lors d'une virée au-dessus du lac Noir avec sa famille. Il testait mon
endurance pour accompagner la classe de son fils de dix ans en randonnée pédestre. S’ensuivit une superbe sortie d’une dizaine de jours
dans l’Oberland bernois où, après avoir gravi le Faulhorn, je fis une chute vertigineuse qui aurait pu m’être fatale. J'en ai gardé des
cicatrices mais aussi le souvenir ébloui de la région qui l'a emporté sur celui traumatisant de l'accident.
Le point d'orgue de la sortie fut la montée en train à crémaillère à la Schynige Platte pour admirer le panorama sur l'Eiger, le
Mönsch et la Jungfrau. J'ai toujours rêvé d'y retourner mais lors de ma seule tentative, la couverture de
nuages rendait la vue impossible. Dépitée, j'avais rebroussé chemin à Interlaken. En juin 2023,
je n'ai pu m'y rendre car son exploitation ne commence qu'en juillet.
Pour clore ce chapitre, se présente à mon esprit la Fête des vendanges de Neuchâtel du vendredi soir au dimanche soir, au
magnifique corso de chars fleuris s'offrant à nous dans une joyeuse ambiance - les petits verres de vin blanc du pays y participant !
Invitée aux premières loges par mon ami journaliste, il se saisit de mon appareil photo et tira ce seul cliché.
Le lundi matin, lorsque j'allais au travail, la ville était poutsée ;
seuls quelques confettis se trouvaient encore au sol de-ci de-là. Le nettoyage si rapide aux aurores m'époustouflait.
Pays enchanteur et belles amitiés
Conquise par la Suisse, je le fus par ses paysages de toute beauté bien sûr mais aussi par les amitiés tissées dans
les cantons romands où j’ai travaillé de nombreuses années. Après Neuchâtel, il y eut Genève puis les cantons de Vaud et du
Valais avec des allers et retours dans ces cantons au fil de ma vie sentimentale. Je n’ai jamais vécu dans le canton du Jura que
j’ai pourtant vu se former, participant même aux festivités liées à sa création.
La vie en Suisse m’a d’emblée conquise. Tout y était simple et bien organisé trouvais-je.
Que d’éloges sur ce pays ma famille et mes connaissances n’ont-elles pas entendus dès mon premier séjour et au fil des décennies puis...
Découverte du canton catholique de Fribourg
... vint un couac détonnant. Ce fut en 2004, en résidence secondaire où nous allions vivre une épopée écornant sérieusement l'image d'Epinal que j'entretenais
depuis 1966, idéalisant mon second pays.
Catholique de naissance, le Christ aux bras ouverts en signe d'accueil à Attalens m’avait semblé de
bon augure. Sur nos calvaires bretons, Il est toujours figé dans le granit couvert de lichens.
Nous allions vivre dans ce village, paisible en apparence, un étonnant déni de démocratie. Pour faire bonne mesure, au-delà des limites du district de la Veveyse se ferait jour le
déni de justice.
Le président et le vice-président de la Société de Développement d'Attalens, usurpateurs de leur titre, nous
mettraient durablement sur la paille en volant nos biens sans états d'âme en janvier 2018 ; des nôtres, ils se soucieraient peu.
En tant que membres de la SDA, nous n'avons pas eu le droit à la parole pourtant prévu à l'art. 10 de ses statuts. (ici) Une secte, la SDA ?!
Se retirant du comité à la suite de leur vol, ces usurpateurs furent nommés président d'honneur et membre d'honneur de notre association.
De toute évidence, contourner les lois et nuire à autrui permet d'être porté au pinacle à Attalens !
Nous pouvons toujours entrer en Suisse et en sortir à notre guise mais si les édiles attalensois avaient eu les prérogatives d'user du
bannissement, ils en auraient fait usage pour ne plus jamais nous revoir.
En deux mots comme en mille, comment tout çela est-il arrivé ?
Le projet. (2004)
Après le décès de mon beau-père, et la vente de sa maison vigneronne de Bursins, Denis, en bon patriarche, cherchait un endroit où
nous pourrions recevoir enfants et petits-enfants. Notre appartement à Lausanne, ne s’y prêtant guère ! Une annonce le mit sur la piste d’un mobilhome à Attalens.
L’objet et sa situation lui plurent. Il accomplit les formalités de vente et de location de la parcelle 35 sur laquelle était garé le mobilhome.
C’est ainsi que nous nous implantions au camping résidentiel de La Faye à l’automne 2004.
La réalisation. (2005-2008)
Il fallut trois ans de durs labeurs pour mettre en état le vétuste bien acquis. Au printemps 2006, vint l’héritage de Bursins.
Un seul mobilhome ne suffirait pas ; nous étions aux premières loges pour voir les annonces de vente, et ainsi augmenter notre capacité à recevoir
notre descendance qui s’agrandissait de jolie manière.
L’ère nouvelle. (2008-2015) – Nouveau président.
Ce n’était apparemment pas au goût de tout le monde. Déjà, avant l’élection en 2008 de M. Dumas, nouveau président de la société de développement d’Attalens,
gérante du camping pour la commune sans que le syndic ait jamais accepté de produire le contrat les liant, nous fûmes l’objet de pressions pour
nous défausser de l’un ou l’autre de nos biens en faveur de l’un de nos quatre enfants. Les épreuves de force commencèrent.
En 2011, un résident, arrivé en mai 2009, se faisait éjecter du camping. Simplement en ne reconduisant pas son bail annuel.
Efficace, avec l’aide d’un avocat tordu, mais très bien introduit dans le monde juridique, engagé par le président, et le vice-président,
baron du BTP de la région, sans aucun aval de l’Assemblée générale. Pourquoi faire ? Le camping rapporte environ 50'000 CHF l’an, qui sont à
la disposition du comité directeur. Sans aucun contrôle de qui que ce soit ! En 2011, voilà mieux !
Le président «oublie» de se faire réélire, tout à son affaire de pondre un nouveau règlement pour le camping, au détriment des résidents, bien entendu !
A qui le tour de se faire renvoyer ? A nous ! C’est chose bientôt faite, malgré nos efforts légaux ! Mais la loi …
Coup de force. (2015)
Lors de l’Assemblée générale de 2015, il nous est interdit de prendre la parole, bien que nous ayons payé nos cotisations.
Un comble, le syndic de la commune, après conciliabule avec M. Emonet, vice-président, appelle la police pour nous faire évacuer !
Et la menace de mettre en place un service d’ordre pour nous empêcher d’accéder à l’Assemblée suivante paraît dans le journal de la région.
Simple, mais efficace !
Fin de la farce. (2018)
Les mobilhomes nous appartenant qui avaient été saisi par l’Office de Poursuites et mis sous séquestre sont vendus au plus offrant !
Rideau !
Et depuis, nous bataillons pour faire reconnaître nos droits et obtenir raison.
Le rôle prépondérant de deux membres du Rotary-Club de Châtel-St-Denis
Sans le penseur du Rotary-Club que fut le préfet de La Veveyse en tout début d'affaire et sans l'avocat, son ami et complice, rien ne serait arrivé.
Nous coulerions toujours des jours heureux au caravaning communal, y recevant notre descendance comme c'était le projet.
A eux deux, ils ont plombé le dossier dès son ouverture en phagocytant la justice de bas en haut. Devons nous admirer leur puissance ou la dénoncer ?
Ces deux personnages ont permis au syndic de la commune d'Attalens, couvrant lui-même les deux usurpateurs de titre que furent le président et le vice-président
de sa société de développement de 2011 à 2014 de maltraiter puis de dépouiller deux touristes qui s'étaient fourvoyés en terre peu propice, malgré les apparences
et les promesses.
Retraite consacrée à se faire entendre...
Depuis Noël 2013, le cauchemar s'éternise. Pas plus la justice cantonale que la justice fédérale n'ont joué leur partition impartialement.
Quant aux procureurs du Ministère Public de Fribourg dit MP, la palme d'or du parti pris leur serait décernée si elle existait.
Protégés par de puissants amis, des bénévoles censés se vouer au bien de leur prochain et au développement
de leur commune ont commis viles mesquineries et actes illégaux, sans condamnation à ce jour.
Mon opiniâtreté n'a pas encore eu raison d'eux. La reconnaissance des faits suivie d'une indemnisation occupe mon esprit,
hormis durant la trève des vacances. Je me suis promis de livrer mes écrits à Noël 2023 afin de marquer d'une pierre blanche le souvenir
de la perfidie de l'avocat retors, orchestrateur de l'affaire, avec la complicité des édiles d'Attalens qui se sont succédé durant les dix années de notre retraite
consacrés à nous faire entendre.
... en vain à ce jour !
Je vous invite tout simplement à lire le texte rédigé en 2014 déjà, intitulé (lire
David et Goliath.)
Omerta en Veveyse
Alors que je mets à jour le récit de nos tribulations, je constate que l'omerta, dite loi de la mafia, posée en dogme par le préfet ayant régné dix-huit ans
avant d'être élu à une haute fonction cantonale est toujours d'actualité. Il a fini par démissionner en cours de mandat pour laisser place aux jeunes !!! ...
tout comme ont démissionné les deux usurpateurs après avoir réussi la spoliation de nos biens suivi du syndic d'Attalens en cours de mandat,
ayant découvert l'opposition. (à lire ici )
La préfecture à laquelle j'ai demandé du soutien pour obtenir de la société de développement des PV d'AG pourtant réputés non secrets, n'est pas intervenue.
Le nouveau préfet n'aurait-il aucun pouvoir ou ferait-il sienne l'omerta, lui aussi ?! Nous ne saurons donc jamais comment a été expliqué aux membres le recours à une milice
privée pour nous empêcher l'accès à l'AG 2015 alors que notre cotisation était payée.
Force est de constater que la loi de la mafia - punissable par la loi - perdure en Veveyse sans que la justice ait eu le pouvoir de l'empêcher... à moins
qu'elle ne s'en soit rendue complice en l'approuvant, faisant du couple qui la dénonçait des coupables. (voir ici.)
Médias alertés quasiment muets
A différents stades de cette affaire, j'ai alerté les médias.
En avril 2016, la RTS me répondait de Genève :
"Dans la mesure où nos reportages doivent intéresser le plus grand nombre, à une heure de forte diffusion, et rencontrer les intérêts
de chacun, je dois malheureusement vous répondre par la négative."
Quant à la presse écrite tant romande qu'alémanique, un quasi mutisme a régné. Trois exceptions toutefois :
1. En 2014 et 2015, Le Messager, journal à rayonnement local, a produit deux entrefilets et a fait paraître un de mes courriers du
lecteur.
2. En 2014 puis 2018, deux journalistes de La Liberté de Fribourg se sont adonnés à un travail de sape, l'un allant jusqu'à camper
l'avocat retors en victime calomniée par deux étrangers. Mensonges doublés d'un magistral retournement de situation !
3. En juin 2019, le magazine Générations contenant un encart publicitaire de la Région Fribourg, j'ai alerté son directeur de
publication et rédacteur en chef. La réponse vint : pas de place dans ses colonnes pour aborder les mauvaises expériences ! Un journal aux
articles lisses que j'ai pris plaisir à lire en tant qu'abonnée avant que ce refus ne dessille enfin mes yeux.
4. En janvier 2020, 20MIN faisait paraître un article sur Transparency International Suisse. Sans me lasser, j'ai repris la plume
pour encore alerter une entité qui nous tirerait d'affaire, croyais-je. A part un accusé de réception de mon dossier et un appel à dons (!) par l'envoi répétés
de mails, je n'ai reçu aucune preuve qu'une enquête ait jamais été diligentée.
5. En septembre 2022, le rédacteur en chef adjoint de Beobachter répondait : "Lorsque nous choisissons un sujet, nous attachons une grande importance à ce
qu'il intéresse un large public... Les reportages du Beobachter se limitent à des sujets directement liés à la Suisse". Notre aventure se passe pourtant
exclusivement sur sol helvétique !
6. Le 28 avril 2023, Le Messager de Châtel St Denis intitulait l'un de ses articles "La SDA se renouvelle" et son président la qualifiait de "normale".
Quelle était son "anormalité" auparavant ? Ma demande de courrier de lecteur posant la question ne paraîtra pas. Mon échange de mails avec
son rédacteur en chef se clot par ma lettre du 14 juillet 2023 (à lire ici) ... suivi des messages avec la rédaction du Messager.
Vu la protection des médias et des autorités, la SDA continue quiètement ses petites affaires. La crainte de poursuites judiciaires n'a jamis effleuré
les membres de son comité. Son actuel président a fait partie impunément des membres du comité qui accompagnaient son ex président lors du hold-up de nos
biens. Il la décrit au printemps 2023 comme étant "normale". Personne ne saura jamais de quoi son anormalité fut faite. A Concarneau, nous en avons une nette idée
mais la justice a toujours tranché en sa faveur, approuvant ainsi ses dysfonctionnements.
Vous ne trouverez que ses belles actions sur le site de la SDA !
Félicitations aux médias suisses non seulement de laisser courir les malfrats en refusant de relater leurs hauts faits d'armes mais, de surcroît, de
les encourager en les encensant.
Deux jeunes élus en mars 2021 allaient-ils relever l'honneur à Attalens ?
Ils étaient mon ultime espoir.
Je leur ai donc adressé un courrier via Le Messager qui leur a consacré un superbe article à peine étaient-ils élus.
Leurs aînés et mentors ont fait vivre aux résidents du caravaning de La Faye et à notre famille plus particulièrement des épreuves peu souhaitables et hors légalité.
Pas de réaction de leur part en 2021 et 2022. 2023 est largement avancé ; leur mutisme ne varie pas.
Omerta, un jour, omerta toujours
serait-elle devenue leur devise, à peine élus ?!
Sans crainte, je peux enfin témoigner à 78 ans révolus !
Lors de sa condamnation, la procureure générale adjointe a joué la carte de l'intimidation. La menace de la prison en Suisse qui pesait sur moi
pendant cinq ans est enfin levée... mais nos biens ne nous ont toujours pas été restitués depuis le hold-up du 23 janvier 2018. J'y assistai, impuissante,
en compagnie de notre fille cadette et de son bébé dans son
landau - innocent témoin.
Ce hold-up orchestré par l'Office des poursuites de la Veveyse fut entériné par plusieurs
décisions de justice, suite à mes recours. La commune après avoir commis le délit de recel de nos biens les a revendus via sa société de développement
sans que nous puissions savoir à quel prix. Comment pourrais-je encenser les autorités suisses ?!
La justice a rendu possible cette ignoble affaire en protégeant ceux et celles du sérail... mais je
travaillerai jusqu'à mon dernier souffle à porter témoignage.
Deux pays, deux nationalités, une chance ?
OUI, bien sûr. Lisez-moi bien, je ne suis ici ni en train de dénigrer mon pays natal ni mon pays de cœur.
Comment oserais-je alors qu'ils m'ont tout apporté ? La France a accueilli mon premier souffle, suivi du cri libérateur ;
la Suisse m'a permis de réaliser pleinement ma vie d'adulte, même si ce ne fut pas sans périls.
La retraite venue, Denis, patriarche et équilibriste dans l'âme, a conçu le projet de vivre en résidence secondaire en moyenne montagne et en résidence
principale en bord de mer. Notre campement permettait l'accueil de notre descendance - 18 lits ! Des édiles malhonnêtes, pour rester polie - exercice que
je n'ai pas toujours réussi, emportée par l'indignation - ont contrecarré le projet arrivé à maturité à l'automne 2013.
Confédération helvétique, terre hostile ?!
D'emblée, je dirais NON bien sûr. Toutefois, notre expérience en terre fribourgeoise m'oblige à répondre OUI, pour notre couple. Les édiles de ce canton nous ont littéralement jetés
hors de leur pré. Quatre ans plus tard, ils nous spoliaient de nos biens,
nous en ayant interdit la jouissance durant ce laps de temps.
Mes parents ont-ils eu la prémonition de me voir menacée de prison en terre étrangère ? Par la production de documents incontournables, je tentais tout
simplement de démasquer deux usurpateurs de titre occupés inlassablement à nuire à autrui. Je portai plainte de façon réitérée, sans jamais désespérer
pendant dix ans. Saisir si obstinément la justice, n'est-ce pas avoir foi au réveil, ne serait-ce que d'un seul magistrat ? Tous ont observé l'omerta bien ancrée
dans leur esprit et dans leur pratique.
S'ils avaient encore vécu alors que le sursis pour la prison avait cours, comme une épée de Damoclès suspendue au-dessus de ma tête, mes parents se seraient
exclamés : "Nous te l'avions bien dit, Marianne, que t'engager dans la marine à Brest était plus sûr que partir à l'aventure hors de nos frontières."
Mais y a-t-il au monde en 2023 un pays plus sûr qu'un autre au niveau des libertés individuelles ?!
Ce n'est pas le résultat de la votation populaire suisse du 18 juin 2023 qui nous fait espérer des jours meilleurs.
Le peuple a suivi docilement la recommandation du Conseil fédéral et du Parlement et non celle des comités référendaires.
OUI au 2e objet : Loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat... OUI au 3e objet : Modification
du 16 décembre 2022 de la loi COVID-19. Vive le gouvernement !
Après avoir fait partie de l’Amicale des Bretons de Genève, nous faisons partie depuis l'automne 2013 de l’Amicale
des Suisses de Bretagne. Une inversion que nous n’avions pas du tout prévue.
* Pour un signe d'amitié ou un témoignage, cliquez ici
En attendant mon ouvrage pour adultes, lisez notre aventure racontée aux enfants là
ou encore mon ouvrage de rérérence intitulé "glaçant" ici !
Texte et mise en page de Marianne - photos du Cervin et du Christ d'Attalens.
Photos de notre fils aîné : le Léman en fond d'écran, la Collégiale à Neuchâtel
et une rive de l'Aar à Berne.
Dernière version : 1er août 2023